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Retour sur l'histoire de la commune de Miribel et ses Monuments

Publié le 03/01/2023

Monsieur Henri Grobon, maître teinturier (puis maire de Miribel à partir de 1865) fit construire en 1857 de vastes bâtiments le long du canal de Miribel pour abriter les ateliers « Teinture impression apprêt gaufrage ». Il fit construire l'actuelle mairie pour sa propre résidence et aménagea le parc qui s’étendait jusqu'au bâtiment actuel de la perception qui était alors à usage d’écuries et de dépendances. En 1930, la commune de Miribel achète la propriété. Le bâtiment, de forme carrée, construit en calcaire blanc, est couvert d’ardoise. Ses façades opposées sont symétriques. Celles à l’est et à l’ouest possèdent chacune huit ouvertures dont deux portes rehaussées de corniches en bois à tête de lion et rameaux d’olivier.

En 1982, Alain Coquard, conseiller technique du ministre des PTT convainc Louis Mexandeau de créer à Miribel un bureau de poste pilote. Le bureau de Miribel sera le premier des dix bureaux-pilotes construits en France. Quelques années plus tard, tous les nouveaux bureaux seront conçus de cette façon. La première pierre est posée le en présence de Louis Mexandeau ; l'inauguration du nouveau bureau a lieu le . Les architectes du bâtiment sont Christian Batton et Robert Roustit.

L'ancienne Caisse d'épargne a été érigée en 1910 sur un terrain cédé par la commune en 1909 à la Caisse d’épargne de Miribel-Montluel-Meximieux. Elle a abrité la Caisse d’épargne jusqu’en 1984. Depuis, il est occupé par les assurances AGF. Sur son fronton, on peut voir la représentation d'une ruche avec des abeilles et deux cornes d'abondance.

 
Le château localement appelé parfois « vieux château du Mas Rillier » ou « Le Chastel », est un ancien château fort du xie siècle, centre de la seigneurie, puis de la baronnie et enfin du marquisat de Miribel, dont les vestiges se dressent au hameau du Mas Rillier sur le coteau de la Côtière à environ 300 mètres d'altitude et qui devait constituer une position stratégique et permettre la surveillance de la plaine du Rhône.
  • Motte de la Torche à Guillet
Humbert V de Beaujeu en fait aveu en 1228 aux abbés de l'île Barbe.
 
L'église Saint-Martin entourée du cimetière.

Le calvaire-fontaine de Miribel, place Henri-Grobon fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le  La fontaine fut, à l’origine, une ancienne croix de mission. Elle apparaît déjà en 1748 sur un plan. À la suite de l’exécution du curé de Saint-Romain, Claude Joseph Martin, guillotiné sous la Révolution à Lyon, elle devint un nouveau calvaire et on a gravé sur sa face nord le nom du supplicié. Dès 1832, à la suite de plusieurs années de sécheresse, ce monument fut transformé en abreuvoir en y accolant un bac sur trois de ses faces. Cette fontaine servira jusqu’au premier tiers du xxe siècle à puiser de l’eau et faire boire les animaux.

L'église Saint-Martin de Miribel fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .

Le carillon du Mas Rillier et son campanile sont inscrits au titre des monuments historiques depuis le .

La Vierge du Mas Rillier est une statue monumentale de 32,70 m de haut, inaugurée le . Elle est surnommée « La Madone ». Elle est visible de loin car elle est située sur le coteau allant de la Croix-Rousse jusqu'à Meximieux. Une plate-forme à la tête est accessible par un escalier intérieur de 152 marches. Il s'agit de la plus haute statue religieuse de France.

L'église Saint-Romain de Miribel fur érigée de 1846 à 1874. Au début du xixe siècle, c’était une chapelle dépendant de l’Île Barbe, jouxtant un cimetière. L’église a été consacrée par François-Marie-Benjamin Richardévêque de Belley, le .

 

 
Plaque du square Ego.

Le Grand Parc de Miribel-Jonage est situé en partie sur la commune ; des élus de Miribel siègent, à ce titre, au Symalim. Le marais des Échets, partiellement asséché, est un site naturel inscrit situé à proximité du hameau des Échets.

Deux squares sont situés en centre-ville : d'une part, le square Ego réalisé grâce à une donation des frères Ego. Jean-Claude Ego était chimiste dans l'usine de traitement des étoffes du maire Henri Grobon. C'est dans ce square que fut érigé le monument aux morts de Miribel en 1921 ; il fut ensuite déplacé à son emplacement actuel en 1993 ; d'autre part, le petit square Lucien-Agnel créé à proximité de l'église Saint-Romain (sur l'emplacement d'une ancienne fabrique de carton.

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